Aiguille du Goléon 
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Au sommet du Goléon, 3427 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Première partie. Voir la suite.

Le 14 août 2021, Pascal et moi partîmes de Grenoble pour escalader, non le Goléon, mais le Gioberney, mais le destin en décida autrement. La veille, un orage violent avait secoué cette partie des Alpes. Un éboulement de rochers avait coupé la route d'accès à La Bérarde. Nous aurions dû emprunter cette route, qui est une impasse, pour monter au sommet du Gioberney et en redescendre en une journée. Alors que nous étions en chemin, un panneau d'informations routières nous avertit de la fermeture de la route. Nous décidâmes de nous renseigner à l'office du tourisme de Bourg d'Oisans. Sur place, on nous expliqua le problème. Eh bien, puisque la montagne ne voulait pas de nous au Gioberney, nous irions la chatouiller à l'Aiguille du Goléon !


La montée finale au Goléon par la crête offre un magnifique panorama sur la Meije et les sommets voisins.

Nous commençâmes par nous rendre de Bourg d'Oisans à La Grave, puis à Valfroide, pour nous garer sur le parking d'Entraigues.


Itinéraire en aller/retour. Cliquez pour agrandir la carte.

Le chemin carrossable est étroit et caillouteux. On risque de crever. Croiser une autre voiture y est difficile.


Le parking est en pente et la route qui y mène est difficile.

Après une nuit sur place, nous partîmes le lendemain avant sept heures du matin.


La Meije et le Rateau à l'aube.

La première étape nous mena au refuge et au lac du Goélon en remontant le cours du Maurian, qui serpente nonchalamment parmi les pierres et les herbes. Nous arrivâmes au refuge vers huit heures et quart.
En les quittant, je ne pus m'empêcher de regarder en arrière et d'apercevoir le lac, le refuge et, derrière eux, la Meije et le Rateau.


La Meije apparaît en haut et un peu à gauche du refuge. Le Rateau est à sa droite.

Devant nous, sur notre gauche, apparaîssaient la cime du jour et, à sa droite, les aiguilles de la Saussaz et deux des aiguilles d'Arves.


L'aiguille du Goléon est à gauche, les aiguilles d'Arves tout à fait à droite.

Nous passâmes ensuite devant l'ancien refuge Carraud, qui ne mérite pas son nom de refuge puisqu'il n'en n'offre aucun, même en cas de besoin vital. Il n'y a aucune possibilité de s'y abriter. Il faut aller au refuge du Goléon.


L'ancien refuge Carraud est fermé.

Du sol montaient un peu partout des fleurs jaune d'or d'arnica des montagnes.

En continuant l'ascension, les premiers névés apparurent. Il fallut parfois les traverser, mais la faible pente permit de le faire sans crampons.


Les premiers névés sont déjà assez grands et longs à traverser.

Mais, leur pente augmentant au fur et à mesure de notre progression, le franchissement des névés suivants demanda de plus en plus d'efforts et d'attention.

Lorsque les névés cédèrent la place au glacier Lombard, l'itinéraire menant au sommet tourna progressivement à gauche. Le deviner est facile puisqu'il faut passer du glacier à la crête, puis la suivre. D'autres groupes redescendaient déjà, il n'y avait qu'à nous diriger vers eux.

Nous quittâmes ensuite le glacier pour la dernière partie, la longue crête facile qui mène au pic du Goléon.

Et, subitement, sur la droite, se dévoila un magnifique panorama sur la Meije et le Rateau, tandis que, derrière nous, apparut au loin la chaîne du Mont-Blanc.

En approchant du sommet, nous vîmes mieux l'ensemble du glacier Lombard.

Enfin, nous arrivâmes au sommet.

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